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Le concept de volonté générale constitue un marqueur important de l’édifice théorique de Rousseau. Pourfendue par nombre de philosophes, notamment d’obédience libérale, qui lui prêtent un versant totalitaire, en la dépeignant comme « le plus terrible auxiliaire de tous les genres despotiques » (B. Constant,1997, p. 65), la notion de volonté générale revêt un caractère hautement éristique. À rebours de la conception de l’école libérale, le but du présent article, est de montrer qu’au-delà des objections en règle qu’essuie la volonté générale, elle demeure largement recevable sur fond de crise de la démocratie représentative et de délitement de l’État.
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