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Résumé :
En partant de Le signe et la technique (1984) à Philosophie et idéologies trans/posthumanistes (2017), G. Hottois manifeste un intérêt pour l’aventure trans/posthumaniste dont le crédo est l’amélioration/augmentation de l’homme ; plus radicalement, « la fin de l’homme ». Au prix d’un positionnement épistémique à la limite de la « transgression » du proprement humain et souvent mal compris, G. Hottois exhorte à prendre au sérieux le transhumanisme. Ce crédit ou cette espèce de légitimation du trans/posthumanisme, qui rime avec l’ouverture dédogmatisée, mais prudente de l’homme aux possibles des technologies dites convergentes, renforce les craintes et les angoisses des bioconservateurs et semble militer pour une « refondation » critique de l’humain tel que perçu par l’humanisme classique. Ce texte examine, de façon critique, les ressorts de cet attachement du penser hottoisien à l’aventure trans/posthumaniste en postulant qu’une éthique inclusive des principes unificateurs de ces mouvements peut aider à capitaliser les possibles, certes imprévisibles, mais riches et ouvertes du post/ transhumanisme.
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