Auteur(s) :

Konan Kouassi Parfait BORIS , Séverin KONIN.

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Résumé :

Les exécutions de porcs pour crime de sang sont les faits particuliers devenus courants en France au Bas Moyen Âge. L’accusation portée contre l’animal se résume aux attaques contre les enfants et qui conduisent à la mort. Après, la constatation du crime de l’animal, une enquête est dûment menée pendant que les porcs suspects de crime sont préventivement détenus en prison comme un être humain. C’est la personnification de l’animal. Pour résoudre l’affaire, une enquête est menée pour situer les responsabilités de l’animal dans le crime, même si le propriétaire est connu. Après cette étape, un jugement est organisé par le procureur. Si le fait est avéré, une sentence comprenant des sanctions est prononcée. La sanction la plus fréquemment prononcée est l’exécution publique de l’animal par l’intervention du bourreau. Ce dernier traine le porc incriminé et le pend. En définitive l’animal exécuté pour crime de sang est interdit de consommation. Cette forme de dénouement permet de non seulement résoudre définitivement le litige, mais de maintenir la paix sociale.

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