Auteur(s) :

Kouassi Guillaume N’GUESSAN, Koffi Joachim KOTCHI , Kopeh Jean-Louis ASSI, Kouakou Toussaint KRA.

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Résumé :

Le développement de l’agriculture de plantation dans les régions forestières de Côte d’Ivoire a conduit à une forte pression sur les terres. En effet, après plusieurs décennies, les paysans sont confrontés à la saturation des terres et aux difficultés de développer de nouveaux projets agricoles. À Soubré, dans le Sud-ouest du pays, l’ampleur des plantations d’hévéa, de cacaoyer et de palmier à huile dans le paysage agraire, limite les possibilités d’accès des paysans à de nouvelles terres agricoles. Toutefois, ces paysans tentent par des stratégies nouvelles de répondre à la crise foncière. Mais, comment procèdent-ils ? C’est tout l’intérêt de ce travail dont l’objectif est d’identifier les modes de résilience des paysans face à la saturation foncière dans la sous-préfecture de Soubré. La méthodologie de l’étude a consisté en une recherche documentaire et en une enquête de terrain. Celle-ci a porté sur des observations, des entretiens et un questionnaire auprès de 81 paysans retenus selon un choix raisonné. Il ressort successivement de cette étude que la saturation foncière se manifeste par un niveau élevé (86%) et un accès difficile à la terre. Le mode de lutte contre ce phénomène est l’association de culture (70%), l’utilisation de produits phytosanitaires (23%) et la redynamisation de la main d’œuvre agricole et enfin l’efficacité de ce mode se résume à une production agricole acceptable (42%).

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